La littérature américaine au XXème siècle (1900-1950), sixième séance – La Beat Generation (Jack Kerouac, William Burroughs, Allen Ginsberg) : un mouvement artistique contestataire et visionnaire (Brest, 29)

La littérature américaine au XXème siècle (1900-1950), sixième séance – La Beat Generation (Jack Kerouac, William Burroughs, Allen Ginsberg) : un mouvement artistique contestataire et visionnaire (Brest, 29)

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C’est à la fin des années quarante qu’un groupe d’artistes a décidé de battre en brèche les valeurs dominantes de la société américaine. Ces esprits contestataires ont formé la Beat Generation dont l’ambition, à l’instar des surréalistes dans les années vingt, a été de dépasser la sphère artistique et de créer un homme neuf, appelé le beat ou le beatnik.

Ces jeunes gens ont fasciné une partie de l’Amérique, au point de faire la couverture de Life Magazine en 1959. Nous évoquerons trois écrivains majeurs de ce mouvement : Jack Kerouac, William Burroughs, Allen Ginsberg. Ils désiraient forger une autre manière d’être, qui sera d’ailleurs à l’origine de la contre-culture des années soixante. Ils ont affirmé leur désir de liberté sexuelle et prôné l’importance des expériences du voyage, de la musique et de la drogue. Ils ont ainsi valorisé les visions intérieures, la révolte sous toutes ses formes, car elle représentait pour eux l’expression d’un moi conforme à la véritable américanité dévoyée par la grande consommation et les réflexes conformistes.

Sur la Route (On the Road, 1957) de Jack Kerouac, traduit par Jacques Houbart, Gallimard, 1960, Folio n° 766.

Le Festin nu (Naked Lunch, 1959) de William Burroughs, traduit par Eric Kahane, Gallimard, 1964, coll. Folio n° 6046.

Howl (1956) de Allen Ginsberg, traduit par Jean-Jacques Lebel et Robert Cordier, Christian Bourgois éditeur, 1993.